Deuxième jeu de la gamme des Penny Papers Adventures (détaillée ici), l’ïle aux Crânes est un peu plus exigeante que le Temple d’Apikhabou. Dans cet épisode, Penny cherche des trésors sur une île perdue : pour trouver un trésor, un joueur doit réussir à aligner horizontalement et verticalement quatre chiffres de même valeur. Au croisement de ces quatre chiffres se trouve l’emplacement du trésor, qui rapporte autant de points que la valeur du chiffre utilisé. La difficulté ici vient du fait que le joueur est contraint dans le placement des chiffres ; Penny explorant l’île petit à petit, on ne peut remplir qu’une case adjacente à une case déjà remplie. Il faut donc essayer d’anticiper les placements futurs, s’aménager des espaces et tout autant un « chemin » pour y parvenir.
Dakota Smith, l’assistant de Penny Papers, parcourt les côtes autour de l’île à bord d’un navire, et permet de compenser ces contraintes de placement assez fortes, en plaçant des cases « joker » qui peuvent remplacer un ou deux chiffres nécessaires à la découverte d’un trésor. Les crânes y sont plus punitifs que dans le premier jeu de la gamme, mais permettent également de gagner plus de points : optimiser leur « placement » même si ceux ci sont placés par les autres joueurs reste un réel challenge qui peut rapporter gros.
Des trois jeux de la gamme, celui ci est mon favori. Je lui trouve une belle cohérence mécanique/thématique, et il me donne plus de fil à retordre que le Temple d’Apikhabou. Le fait de limiter le nombre de crânes dans une partie, choix imposé par la géographie serrée des îles, est également souvent apprécié des joueurs qui n’apprécient pas la perte de contrôle.